matérialisme, spiritualisme et mon ami google
Sur la plage abandonnée… non rien à voir avec la désastreuse reprise de la madrague. Je disais donc, sur une plage avec deux copains tout aussi informaticiens que moi, nous discutions de la conscience. Est ce une création, un mécanisme de notre cerveau (matérialisme*) ou bien hummm d’où vient elle cette foutue conscience, voir cette âme(spiritualisme**)?
Je trouve cela cocasse que nous étions 3 « softeux » en désaccord, car l’image du cerveau tel une machine sur laquelle se grefferait un ‘code’ intelligent qui serait la conscience, est souvent utilisée.
Et là je cite***: « Comment cela se pourrait il? C’est le pari de l’émergence, qui veut que d’une structure suffisamment complexe, émerge une propriété nouvelle. Selon les neurosciences contemporaines, c’est donc ainsi que la conscience vint à l’homme, et il en sera de même avec la machine »
L’avenir le dira surement mais je n’y crois pas. Je le dis et je ne crains même pas les représailles des générations futurs de robots vexés par mes propos.
Mais c ‘est la que je veux parler de google.
2 millions de serveurs, une connaissance qui porte sur la cuisine, la musique, la géographie avec même des photos prises tous les 20 mètres de routes départementales.
Il est alimenté par des milliards de personnes dont il reflète les actions et les pensées, les arrières pensées. Il a induit un changement des comportements des entreprises et des consommateurs etc. et toujours pas l’ombre d’une conscience…sauf que.
Combien d’entre nous parlons de google à la 3ème personne? Google adore ceci mais n’aime pas cela. Il faut dire que Google est notre ami, hé oui, giyf… Certains référenceurs (des extrémistes ?) l’appelle le dieu google…Et pourquoi pas la déesse, non mais ho!
Cette conclusion n’est qu’une boutade, mais elle annonce le week end!
Si vous vous intéressez à l’intelligence artificielle, je vous propose de jeter un coup d’oeil au test de Turing.
Bon week end à tous!
* et je n’ai pas dit consumérisme!
**et pas spiritisme, mais verrons nous un jour un « robot » décider de faire une séance de spiritisme…
*** le monde des religions: janv-fevrier 2010.
There are 6 Comments to "matérialisme, spiritualisme et mon ami google"
est-ce que Google sait qu’il existe ?
la fonction créant l’organe, est-ce que Google a besoin de savoir qu’il existe ? (oui moi j’etais le matérialiste)
Bon on est encore loin du niveau de complexité du cerveau, même avec les serveurs de Google.
mais avant de pouvoir savoir si l’ame existe faudrait pouvoir définir ce que serait une âme.
Ced,
Je te propose qu’on continue cette discussion sur la plage ou après un match de pala a cannes
et attendant, voici une petite critique sur le dernier Onfray:
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/04/26/sur-le-racine-mort-le-campistron-pullule-par-henri-rey-flaud_1342870_3232.html
La conscience c’est un regard sur nous même qui nous permet d’appréhender le monde ! Google lui, se contente de regarder sans appréhender, enfin pour l’instant…
C’est marrant que tu parle D’Onfray, je viens encore d’en acheter deux : « La puissance d’exister » et « Les ultras des lumières ».
Google donne tout de même des réponses « pertinentes ». Google a les connaissances, un algo pour les analyser, mais ne prend pas d’initiative encore (non?). Don’t be evil…
Je n’aime pas les bouquins d’Onfray, je le trouve paternaliste et condescendant. Si je devais conseiller un philosophe français ce serait plutôt Comte Sponville.
De André Comte-Sponville je n’ais lu que : Petit traité des grandes vertus.
Et dire d’Onfray qu’il est condescendant… Je ne sais que répondre.
Ce n’est que mon avis, mais il est sincère. J’ai encore lu une interview où il relègue ses détracteurs a proférer « des calomnies », comme s’il n’était pas possible d’avoir simplement un raisonnement différent pour ne pas être d’accord avec lui…. c’est vrai que ce genre de posture fait partie jeu de la provocation…
Pas mal de mes amis sont tout à fait pro Onfray et plutôt hostile a Comte-Sponville, rien de grave, l’important c’est quand même de réfléchir et de pouvoir en parler